Histoire économique de la Bouenza, notre zone d’intervention

Au sortir de la 2ème guerre mondiale en 1947, une trentaine de français ont écrit la première page de l’histoire économique de la Bouenza en créant une vingtaine d’exploitations dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Par ailleurs, 2 centres de recherche avaient été créés par l’état français : l’IRCT (plantations de coton, maïs, arachide et élevage bovin et la station fruitière de Loudima (culture de fruits & légumes : mangues, oranges, mandarines, choux, épinards, salades, etc.).  

A cette époque, la région de la Bouenza était appelée « le grenier du Congo ». Après l’indépendance du Congo Brazzaville en 1960, certaines exploitations ont été nationalisées et/ou ont périclité. La guerre civile de 1997 à 2000 a fini de détruire le tissu économique de la région.

La naissance d’ADELIA

Le constat a amené des ressortissants de cette région, installés en France, à créer en 2003 l’association ADELIA. En août 2003, une mission constituée de trois membres d’ADELIA a mené un recueil des besoins prioritaires des populations rurales de la Bouenza (15 villages). Le résultat de cette étude a mis en évidence le classement suivant : pauvreté, manque d’infrastructures de soins primaires, absence d’accès à l’éducation, chômage (en particulier des jeunes). 

En 2004, ADELIA a lancé un programme de soutien aux populations pour développer des initiatives économiques rémunératrices afin d’améliorer leur niveau de vie et leur permettre de se soigner et de scolariser leurs enfants. La population concernée est une population rurale de paysans sédentaires pratiquant l’agriculture traditionnelle à la houe. C’est une population jeune, à faibles revenus, avec de nombreux enfants.